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Publié par acchantonnay

Depuis plus d’un siècle (122ème édition) des centaines de milliers de coureurs du monde entier ont couru sur ce parcours célèbre, et je suis maintenant l’un d’entre eux, Finisher du Marathon de Boston.

Dans le marathon tout peut arriver, et là ce fut une expérience des plus humides.

Il est 10h00 lorsque le School Bus nous dépose à Hopkinton, localité située au SO de Boston, avec pour mission : retour en courant. Je me suis mis à regarder froidement la situation. Je vais attendre pendant 1h le top pour rejoindre la ligne de départ à 1,5 km, les deux pieds dans la boue, avec cette question qui revient sans cesse à l’esprit : qu’est ce qu’on fait tous là ? Le vent qui amène sans arrêt des chutes d’eau dans la face, les pieds et les mains gelés, franchement ridicule. On me pose souvent cette question légitime: pourquoi faire, ce besoin de courir des marathons ? Ma réponse ne varie pas : j’aime ça, pour le plaisir, cela procure une joie intense, et c’est un but à l’entrainement. Il y a longtemps que je ne me pose plus la question. Je le fais. Sauf que cette fois la question se posait……

Lundi 16 Avril à Boston, j’en étais à mon 34ème. Et comme tout le monde ou presque ce jour-là, je n’avais jamais couru dans des conditions aussi extrêmes. Courir sous la pluie on a fait çà souvent, et à un moment donné la pluie se calme. Courir quand il fait froid, avec un vent de face c’est aussi arrivé. Mais les trois en même temps sur 42,195 km en ligne droite, et cette question qui revient « où est le plaisir » ? Alors là j’ai besoin de me remémorer tous les messages d’encouragement des amis, amies WhatsApp ACC, de la famille reçus avant le départ, et je me dis : « fonce et tu ne lâches rien ». MERCI à TOUS.

Je n’ai pas pensé abandonner, et j’ai suivi tout le monde. Heureusement j’ai pu sortir mon téléphone sous la pluie, et faire quelques clichés souvenir, histoire de penser à autre chose.

Cette douche chaude à laquelle je rêvais en courant le dernier mile….. Boylston Avue, enfin j’y parvenais et voilà la ligne d’arrivée tant attendue : FINISHER. Temps affiché à l’écran : 5h27’, alors là je comprends que j’avais battu mon record.

Surprise en arrivant à l’hôtel, ma supportrice, qui a également eu droit à une douche froide en m’attendant au 33ème km sans jamais me voir, m’apprend mon temps réel : 4h51’56’’ : que du bonheur.

Face à la force du vent et de la pluie, ma détermination et ma persévérance font que je pense déjà au prochain marathon : Londres 2019, et ainsi atteindre cet objectif de réaliser « The 6 Abott World Marathon Majors »

Jojo

 

Aqua running to Boston
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T
Bravo Jojo.... belle expérience. Au moins celui-ci tu ne l'oublieras pas.
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